Le contrôle sanitaire aux frontières

Le contrôle sanitaire aux frontières a pour mission de prévenir la propagation, par voie terrestre, maritime ou aérienne, des maladies transmissibles.

A tout point d’entrée et/ou de sortie des navires, autorités portuaires et publiques sont tenues de :

  • Renforcer la surveillance et le contrôle, ainsi que de procéder aux inspections des passagers et membres d’équipage. En ce faisant, elles doivent tenir compte des faits liés à la santé publique aux dernières escales de chaque navire ;
  • Mettre en oeuvre les plans de riposte, en cas événements menaçant la santé publique. A cet effet, les flux d’informations (notifiées au préalable par des documents maritimes recommandés par l’OMS) doivent être inter échangés, ce, afin de disposer d’informations concernant la santé, la sûreté, la sécurité et l’environnement du navire ainsi que de ses passagers. Ces flux d’échanges doivent être fluides entre le navire et les autorités portuaires et publiques.

Le Médecin aux frontières est le seul et unique représentant de l'autorité publique, habilité à autoriser toute opérations d'embarquement ou débarquement des personnes malades ou décédées. Et à ce titre, il est le seul responsable de l’identification des causes (de la maladie ou du décès), ainsi qu’à mettre en oeuvre le plan de riposte approprié. Il est déplorable que, parfois, le Médecin aux Frontières n’est pas tenu informé de l’arrivée d’un navire, et cela, en dépit du fait qu’il a été convenu avec les consignataires que ces derniers doivent lui communiquer, 5 à 10 jours avant l’arrivée du navire, les documents obligatoires, entre autres, la liste des passagers, les vaccinations, le certificat sanitaire...

En savoir plus sur les mesures sanitaires dans les Ports et les Aéroports, et aux postes-frontières | OMS http://bit.ly/39lS5Fz